mardi 23 novembre 2010

Prêts immobiliers-SFH-Titrisation-Fonds communs de créances...Subprimes

" A beau mentir qui vient de loin "

Crédits hypothécaires, Surendettements, Bulles Immobilière..., nous allons tout droit à la crise des Subprimes à la Française. Peut-on encore y échapper ?.

JT TF1 du 2 mai 2010. Alors qu'on compte plus de 3 millions de mal-logés en France, il y aurait 2 millions de logements vacants et 1,2 million d'habitats vides. Pourquoi ? Quels sont ces logements ? Qui sont les propriétaires ?...TF1


Extraits Publiés le 29/09/2010 par Le Point.fr

« Des milliers de logements HLM laissés vides par certains bailleurs sociaux »

« Des milliers de logements HLM habitables sont laissés vides par certains bailleurs sociaux qui affichent des taux de vacance largement supérieurs au taux moyen de 3 et 4%, selon Le Parisien/Aujourd'hui en France de mercredi


Alors que le 71e congrès des organismes HLM s'est ouvert mardi à Strasbourg, le quotidien s'appuie sur un "listing" confidentiel pour affirmer que, "alors que le taux de vacance moyen oscille depuis des années entre 3% et 4%, certains bailleurs sociaux affichent encore 7%, 8% voire 10%, 12% d'appartements vacants".»...

«..... Le parc des HLM en France compte 4 millions de logements, dont près d'un tiers construit après 1985, et accueille 10 millions d'habitants. 1,2 million de demandes de logements sont en attente, dont 550.000 émanent de personnes déjà locataires.».

Qu'en est-il vraiment des baisses des factures de chauffage et des émissions de CO2 ?

Si l'on se réfère à Terraeco.net du 25.10.2010, en matière d'économies d'énergie, ce sont 7,8 milliards d'euros de subventions qui ont été accordés en quatre ans. « Le crédit d'impôt a majoritairement touché les logements construits avant 1975 »....

«....En revanche, le coup de pouce de l’Etat a surtout servi aux propriétaires les plus aisés : un tiers de la somme totale a bénéficié aux 20% les plus riches, contre 6% pour les 20% les plus pauvres. « Ces écarts de recours au crédit d’impôt reflètent notamment des différences d’accession à la propriété », d’après l’étude. Une question reste donc posée : quel accès à la rénovation énergétique pour les locataires et les plus démunis ?.

Extraits de l'intégralité du rapport 2010 de la fondation Abbé-Pierre, en pdf)


« Le logement, creuset des inégalités :
un grave problème de société »

http://www.salairemoyen.com/salaire-49007-ANGERS.html#

«...en 1977, un couple avec deux enfants bénéficiait de l’APL jusqu’à quatre fois le Smic. Aujourd’hui, pour ce ménage, le seuil d’exclusion de l’APL est inférieur à deux Sm...ic. Pour une personne seule, il est passé de 2,4 Smic à 1,07 en 2008. L’autre raison qui explique la perte d’efficacité des aides personnelles au logement réside dans la différence entre les loyers réels payés par les locataires et les loyers pris en compte pour le calcul des aides personnelles au logement. L’écart cumulé de 1991 à 2004 entre le loyer-plafond et l’indice des loyers de l’Insee s’élève selon la Cour des Comptes à plus de 23 %. Sur l’ensemble du parc locatif, la part des allocataires des aides au logement dont le loyer réel excède le loyer plafond est passée de 58 % en 2001 à 72 % en 2007.

Cette proportion est de 45 % dans le parc Hlm notamment du fait de la distorsion entre la typologie du parc et les caractéristiques des ménages logés.


Il n’est donc pas étonnant de constater qu’en France, comme dans la plupart des pays d’Europe, le logement constitue aujourd’hui le principal poste de consommation des ménages. ils consacrent plus du quart de leurs ressources aux dépenses liées à l’habitation (26 % en 2006 contre 14 % en 1988). Cela n’a pas toujours été le cas puisqu’il y a vingt-cinq ans, l’alimentation arrivait en tête. Si ce changement reflète parfois des évolutions positives (amélioration de la qualité du logement) il est loin d’être anodin car il a pour effet d’augmenter la part des dépenses contraintes des ménages et d’exacerber ainsi les tensions sur leur pouvoir d’achat.
Cette évolution est durement ressentie par les ménages puisque la proportion de ceux qui considèrent que le logement est une lourde charge est passée de 34 % en 1978 à 52 % trente ans plus tard. Il n’est donc pas étonnant de constater que le sentiment de devoir s’imposer des restrictions sur certains postes de son budget n’a jamais été aussi fort : il concerne 69 % de la population en 2008, contre 52 % trente ans plus tôt. Un tel pourcentage suffit à souligner que cette contrainte n’est pas l’apanage des catégories les plus modestes, mais qu’elle concerne à l’évidence les couches moyennes dans leur ensemble....».

http://zen49.blogspot.com/
Courriel privé : fevrieralain@hotmail.fr

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