mardi 8 novembre 2011

Le courage de dire oui aux agences de notations financières et "l'appel 43" d'Alain Lambert....

L'Etat Français vit à crédit depuis l'époque de Valéry Giscard d'Estaing et Raymond Barre !. La France a connu des crises et des chocs pétroliers. Tant que la France a eu sa liberté économique et son indépendance financière, c'est à dire jusqu'à la perte de sa monnaie, elle a toujours surmonté toutes ses difficultés. Il y a dix ans, l'arrivée de la monnaie unique dans les 17 pays de la zone euro a entraîné une baisse de pouvoir d'achat et un montée de la précarité et de la misère. La multiplication de crises systémiques à l'intérieur de la zone euro n'ont fait qu'affaiblir économiquement, les pays de cette zone, les plus avancés sur les plans financiers et sociaux !. Nos dirigeants politiques, seuls responsables de ce désastre économique, financier et social, ils n'ont dans la tête qu'une pensée unique, soutenir les défaillances financières de la Grèce, du Portugal, de l'Italie, de l'Irlande, de la France, de l'Espagne...!. Leur seul moyen de boucher les trous, c'est de payer les dettes des Etats avec de nouvelles dettes européennes [BCE] ?. Qui aura le courage de s'attaquer à la racine du mal européen ?. Nicolas Sarkozy et son gouvernement Fillon ont abdiqué depuis longtemps !.

Hier midi, l'hôte de Matignon, François Fillon s'est livré à un détricotage de mesures prises par le Grand chef de l'Elysée (RGPP et TEPA). Pendant cette demi-heure pitoyable que le premier ministre a accordé [« au monde entier, aurait dit le président Sarkozy !»] aux médias et aux agences de notation, il a débité des mesures plus contraignantes pour le petit peuple !. Il pense qu'elles seront suffisantes pour garder les AAA jusqu'à la prochaine présidentielle ?. Osant même avancer plusieurs fois le mot « son courage » de prendre ces mesures avant une élection ?. La facture détaillée de ce «détricotage» se trouve partout, dans les médias et sur la toile.

Si monsieur le premier ministre François Fillon avait été sincère et courageux, il aurait dit : « les agences de notations me mettent au pied du mur. Le Président et mon gouvernement ont très lourdement endetté la France et les français. L'Etat Français paye annuellement, plus de 50 milliards d'euros d'intérêts de la dette. Si les agences de notations financières Moddy's, Fitch Ratings et Standard & Poor's décident de nous dégrader, ça coûtera 10, 20, 30 milliards d'intérêts de plus à l'Etat Français.
A entendre les leaders UMP, c'est le bonheur dans le parti majoritaire et pourtant :

Alain Lambert se déchaîne contre Nicolas sarkozy - Politique - France 3 Régions - France 3

" Il voit en Alain Juppé un recours pour 2012.
Alain Lambert, président du conseil général de l'Orne, ancien ministre du Budget, a estimé ce lundi que Nicolas Sarkozy n'était pas "le seul candidat" de l'UMP "possible" pour la présidentielle de 2012. Il n'exclue pas, à l'instar du fameux "appel des 43", "un appel de députés" en faveur du "recours" Alain Juppé."

Alain Lambert (UMP) :
"En tout cas, ne partons pas du postulat que Sarkozy serait le seul candidat possible.....
S'il considérait en 2007 que Nicolas Sarkozy était "exceptionnel dans sa génération" et "avait le plus fort potentiel réformateur", Alain Lambert juge que, "à l'instant même de son élection", il "a perdu le fil de son histoire et donc de la réforme"....

"Il s'est abandonné à la satisfaction de lui-même", selon lui, et n'a "pas acquis le corpus éthique et moral qui sublime les dirigeants et leur permet de voir plus loin, de se placer au-dessus de la mêlée"....


Dans l'optique de 2012, Alain Lambert craint que, "dans six mois", la situation soit encore "plus grave". "Pour relever le pays, il nous faut un géant et pas une pile électrique", assène-t-il....
 
Lire la suite : 
http://basse-normandie.france3.fr/info/alain-lambert-se-dechaine-contre-nicolas-sarkozy-71162469.html

1 commentaire:

Alain Février a dit…

Incident à l'Assemblée Nationale provoqué par des propos déplacés du ministre du Budget, François Barouin !.

Est-ce le souvenir d'école de François Baroin qui lui a fait péter les plombs : "Propagande allemande sur la façade du Palais Bourbon : « Deutschland siegt an allem Fronten »,", pendant l'occupation

" M. Accoyer (UMP) a décider de "lever" la séance après avoir parlé dans un premier temps de la suspendre, ce qui est rarissime à l'Assemblée nationale. Répondant à une question du député PS Pierre-Alain Muet sur le plan de rigueur annoncé lundi par François Fillon, M. Baroin venait d'accuser les socialistes d'avoir pris le pouvoir "par effraction" en 1997, date de la victoire de la gauche aux élections législatives ayant mené à cinq ans de cohabitation Jospin/Chirac.

"Est-ce du courage de mentir, de basculer dans la démagogie, de taire la vérité, de vous accrocher à ces vieilles lunes socialistes qui vous ont certes conduit par effraction au pouvoir en 1997", a lancé le ministre de l'Economie faisant allusion notamment aux 35 heures."
Boursorama actualités-AFP