mercredi 25 janvier 2012

Parfois, il faut aller chercher très loin les origines d'une querelle angevine de chefs !...L'EUROPE : UNE DICTATURE ?

Lequel de ces deux présidents d'ANGERS HABITAT ou de la SOCLOVA, se trouve-t-il le plus proche du tapis rouge ?. 

La crise d'égo dans la majorité municipale angevine trouverait-elle son essence divinatoire dans la lecture de ces deux livres de Ernst Jünger ?. « Héliopolis » qui décrit la rivalité entre le bailli et le proconsul, celle-ci se termine par un match nul. Ou bien « Eumeswil », un résumé du livre dans « Une médiation pour l'histoire » de Michel Déon qui raconte que « Le Condor et le Domo ont peut-être compris que ce serviteur empressé et silencieux n'est pas des leurs, mais qu'il restera dans le secret et, ne succombera pas à la naïve tentation de trahir ses maîtres pour aider une pitoyable société... »

« L'arnaque est à l'anarchiste, ce que le monarque est au monarchiste »

 L'EUROPE : UNE DICTATURE ?

Ernst Jünger avait raison quand il disait : « Qu'est-ce que ça veut dire la démocratie? C'est une vache sacrée. En son nom, on justifie n'importe quoi. Bien sûr que je suis pour la démocratie de Périclès, pas pour celle de Staline. Ce qui compte, en définitive, ce n'est pas cette chose caoutchouteuse qu'est le mot démocratie, mais les démocrates qui l'appliquent »

Tocqueville Magazine

LE FLASH


LUNDI 23 JANVIER 2012

L'EUROPE : UNE DICTATURE ?

" La CEE ressemble fort à une dictature à 27 têtes, ce qui est le contraire d'une démocratie. Quel que soit le jugement de valeur diversifié que l'on porte sur la démocratie en général, les eurocrates en se prétendant démocrates ne sont pas dans la vérité. Les 27 commissaires, une fois nommés, exercent leur pouvoir pratiquement sans contrôle aucun. Le parlement est, d'ailleurs, lui-même élu d'une façon extrêmement douteuse. Les votes ont lieu à mains levées ; leur sens étant laissé au « jugement » du président de séance. Les gouvernements exercent, théoriquement, une surveillance par l'intermédiaire de fonctionnaires non élus mais ce n'est qu'une gentille parodie de contrôle.

Plusieurs pays, par référendum, avaient rejeté l'idée d'une constitution européenne. Cela n'a pas gêné le moins du monde la dictature européenne. Par de vrais coups d'État, cette volonté affirmée de peuples fut contournée pour aboutir au traité de Lisbonne. L'arme financière fût parfois utilisée pour ramener à la raison les peuples récalcitrants. Dans le rêve délirant de « plus  d'Europe », le couple franco-allemand évoque une nouvelle révision des traités ; cette révision pourrait prévoir le droit pour la commission d'approuver les budgets nationaux : personne ne peut imaginer le niveau de désordre d'une telle mesure si elle voyait le jour.

LA RICHESSE DES DICTATEURS

Un des caractères habituels des pouvoirs totalitaires est la richesse des dictateurs. Dans ce domaine les commissaires et tous leurs compagnons de route se surpassent. La richesse s'étend jusqu'aux employés subalternes. La richesse des commissaires eux-mêmes est impossible à mesurer ; elle dépasse largement leurs émoluments par une foule d'avantages annexes. Un commissaire quittant ses fonctions touche son salaire pendant trois ans pour avoir le temps de se reclasser ! Le poste de député européen est un « fromage » dont les multiples saveurs se lisent dans tous les journaux. La richesse des eurocrates est un des moteurs de l'accroissement de la dictature européenne ; c'est un principe absolu que plus les unités publiques s'agrandissent, plus la richesse des acteurs s'accroît et moins il existe de contrôle !

Comme toute dictature, l'hydre à 27 têtes n'est pas seule. Une grande foule d'organismes gravitent autour d'elle ; leur recensement est impossible à faire.

Intéressons nous au sommet et à ses trois présidents : Herman Van Rompuy président de l'ensemble, un président tournant tous les six mois pour représenter les États, et Barroso, le président inoxydable de la commission. Indépendamment des problèmes plutôt réjouissants de protocole, chacun de ces personnages a ses frais et ses bureaux ; il s'occupe de marquer son territoire en se livrant à des actions diversement ruineuses. Il faut ajouter une multitude de fonctionnaires dans les pays membres. La plupart ont des ministres consacrés à l'Europe avec tout le train correspondant. Il existe à Bruxelles trois mille cabinets de lobbying ce qui avec le personnel fait une population de peut-être 15 000 personnes attachées à cette forme polie de la corruption qu'est le lobbying.

LA RUINE ET SES EXPLICATIONS

La ruine est une conséquence inévitable de cette situation délétère. Celle-ci se traduit par la panne de croissance. La dégradation ou le début de la dégradation de certaines notes des agences en est un autre signe ainsi que la fragilité des dettes souveraines. Le chômage atteint des taux inadmissibles. La Chine, pourtant pays communiste, est appelée au secours.

Au premier chef des explications, se trouve la gigantesque ponction fiscale nécessaire pour alimenter la fabuleuse machinerie. Une autre cause de ruine est le flot ininterrompu de directives et autres règlementations déversées par la CEE ; un commissaire ne saurait exister sans créer des directives ; la dictature européenne s'occupe de tous les détails de la vie d'un immense continent : cela va de la pêche au thon rouge, aux ascenseurs, et jusqu'au choix des ampoules. Par cette vision socialiste de la politique, elle met le désordre dans une foule d'industries et de consommations.

La Cour de justice aggrave l'effet du déluge : de son fait personne n'est vraiment sûr du droit et cette incertitude est meurtrière pour la richesse générale. La fraude généralisée s'ajoute : la très coûteuse Cour des comptes européenne refuse depuis plusieurs exercices de certifier les comptes de la CEE ; les dictateurs vivent sur des comptes pourris.

L’égalitarisme mène également à la ruine. Pour mettre soi-disant à niveau les nouveaux membres, de l'argent est volé aux anciens pour investir chez ces nouveaux et il y a beaucoup de fuites… A cette fausse idéologie peuvent se rattacher des idées folles comme la convergence fiscale franco-allemande ; messieurs les eurocrates il faut supprimer les impôts au lieu de chercher des convergences impossibles.

DES POLITIQUES MEURTRIERES

Enfin les politiques imposées par les États membres sont à la source de la ruine des populations. Les politiques de relance à base d'actions publiques ont montré leur nocivité. Nous connaissons la tentative inutile du sauvetage de la Grèce ; les tonnes d'argent déversées sur ce pays sans arriver à le sauver l'ont été par pure idéologie européiste ; la monnaie unique était une mauvaise idée que nous avons dénoncée en son temps ; les gouvernements ont voulu la préserver en s'imaginant à tort qu'elle était nécessaire à l'Europe.

Ne pas oublier la distribution sans contrôle de subventions dans le monde entier et ceci par des fonds spécialement créés à cet effet. Notons aussi, au titre des politiques suivies promptement par les eurocrates, toutes les mauvaises causes des idéologies ambiantes : réchauffement climatique, immigration sauvage, parité homme-femme, culture de mort avec la destruction des familles, biodiversité, etc. Chacune de ces idéologies mensongères est porteuse de ruine.

Actuellement la seule prétendue riposte imaginée à la crise est de demander plus de gouvernance européenne c'est-à-dire d'accroissement de la dictature ! Pour leur défense, les européistes prétendent que la construction européenne était nécessaire au marché commun : c'est une erreur. La libération des échanges, chemin nécessaire à l'accroissement de la richesse générale, pouvait se faire sans la création de la formidable et ruineuse bureaucratie européenne.

L'euro va-t-il éclater et l'Europe aussi ? L'avenir nous le dira."

Michel de Poncins

http://zen49.blogspot.com/
Courriel : fevrieralain@hotmail.fr

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Nicolas se casse et après du fric, du fric et encore du fric


" Moi aussi, dans le futur, je voudrais gagner de l'argent" (Sarkozy dans Le Monde, novembre 2011)

" Président, on a été six à faire le job. Regardez les seconds mandats – hein ? Pas formidables ! Alors, moi, en 2012, j'aurai 57 ans, je me représente pas. Et quand j'vois les milliards que gagne Clinton, moi, j'm'en mets plein les poches ! Je fais ça pendant cinq ans et, ensuite, je pars faire du fric, comme Clinton. Cent cinquante mille euros la conférence !" (Sarkozy dans Le Point, juillet 2008)

Anonyme a dit…

"Pau - Langon : l'autoroute A65 sera encore plus chère
L'A 65 Pau-Langon va coûter plus cher à compter du 1er février. Pour les véhicules légers, ce sera + 4,2 %." Sud-Ouest