vendredi 13 septembre 2013

Une énième loi sur le Logement débattue en ce moment pour quelle efficacité ?.



Sur le plateau des Capucins vers AVRILLE
 

Tocqueville Magazine
LE FLASH

SUR LE FRONT DU LOGEMENT

            Il s'agit bien d'une guerre car plusieurs millions de Français se déclarent insatisfaits de leur logement. Au surplus, le pouvoir adopte un langage guerrier en prétendant livrer une offensive pour corriger la calamité. Cette situation est parfaitement anormale, le logement est un bien essentiel. S'il s'exercait dans le cadre d'un marché libre, chacun pourrait se loger selon son souhait. Des faits nouveaux viennent d'intervenir et justifient de réaliser une analyse d'ensemble.
            Le gouvernement reconnaît une nouvelle fois sa responsabilité dans la catastrophe en constatant publiquement qu'il n'y a pas de fluidité dans le marché. Il pourrait alors prendre les mesures adéquates et nécessaires pour corriger au plus vite. Ce qu'il ne fait pas.
            Il décide que les particuliers qui vendent une résidence secondaire ou un bien locatif paieront moins d'impôt sur les plus-values à partir de septembre 2013. Pourquoi la résidence principale est-elle exclue de cette faveur ? Mystère. Le dispositif, terme très négatif de l'économie dirigée, est d'une complication effroyable avec une forte odeur d'usine à gaz. Retenons en passant que depuis longtemps les plus-values sont taxées, or un logement prospère implique que les investisseurs fassent des plus-values.
            Le plus drôle ou le plus tragique, au choix, est que ce dispositif est limité à la durée d'un an. Il est rare que les énarques lâchent prise. Ils espèrent néanmoins dans ce délai un mouvement de ventes supplémentaires de résidences secondaires et ou de biens locatifs. Il est évident, cependant, qu'il y aura beaucoup d'effets d'aubaine : une vente de bien ne se décide pas sur un coup de tête et est souvent murie à l'avance.
Un autre fait est l'arrivée des impôts locaux que la presse décrit comme une boisson très amère que moult gens modestes ne pourront pas absorber.

LE LOGEMENT ASSERVI

Si le logement est moribond, ce n'est nullement le fruit du hasard. C'est le résultat inévitable des diverses politiques du logement pratiquées aussi bien par les gouvernements de la fausse droite que par ceux de la vraie gauche et depuis longtemps. Ils ont enserré le logement dans un carcan de lois et règlements totalement destructeurs. Citons pêle-mêle quelques exemples parmi les plus importants.
            Au premier chef, il ya la floraison ridicule des dispositifs censés améliorer les choses. Enumérons courageusement au risque de nous tromper : Robien, Scellier, Scellier meublé, BBC, et bien d'autres.
            La politique volontariste de plusieurs ministres s'est attachée à développer la propriété de la résidence prinipale. Il n'y a là aucune justification. En Suisse, pays dont la prospérité est reconnue, chacun se détermine librement. Beaucoup choisissent d'être locataires et investissent leurs épargnes ailleurs.
            L'encadrement permanent des loyers, récemment renforcé. La quasi-impossibilité de se défaire d'un locataire indésirable. La difficulté de choisir soi-même ses locataires selon des critères personnels. Le sinistre Dalo ou droit opposable au logement qui existe depuis le premier janvier 2008 : par son existence même il empêche une foule de gens de faire des efforts pour se loger.
            La multitude et la complexité des logements sociaux : occupant une énorme partie de l'espace, ils génèrent un appel jusqu'au fond de l'Afrique, de la sorte qu'il n'y en aura jamais assez. Un coup d'accélérateur a été donné par l'obligation faite aux communes récalcitrantes d'avoir un quotient de logements sociaux, avec sanctions à l'appui. La sarababande des impôts de toutes sortes complètent le système ... ..
            La conséquence est que le coût du logement est majoré, selon les professionels, de 25% à cause de ce lourd déluge législatif et réglementaire voulu par les divers ministres s'occupant, hélas, du logement. Les chanceux et les riches s'en arrangent et ce sont les plus modestes qui en souffrent davantage
                         COMMENT LIBERER LE LOGEMENT ?

iner aux.Que faire pour libérer le logement de la forêt vierge inextricable où il s'auto-détruit ? Il n'est pas possible de détricoter d'un seul coup ce mammouth d'un nouveau genre qui cohabite avec tant d'autres mammouths détruisant l'économie à petit feu.
             Quelques mesures phares peuvent être avancées : Libérer totalement les loyers, alléger fortement la fiscalité, faciliter les expulsions de mauvais locataires, freiner drastiquement les logements sociaux.
Il y a des chances que les avantages de ces mesures ou d'autres se feront vite sentir et permettront d'aller bien plus loin dans le sens de la liberté et de l'animation d'un vrai marché libre.
Michel de Poncins
Toujours sur le plateau des Capucins
Si l'on en croît les chiffres publiés sur le revenu salarial des Français, moins d'un  sur deux gagne plus de 1700 € brut/mensuel !. Vous ne pouvez que vivoter à cause de l'avalanche des impôts et taxes de Bercy, les impôts locaux qui ne cessent de flamber dans nos villes et nos campagnes. Nos parlementaires "nantis" multiplient les usines à gaz, les allègements fiscaux, qui ne font qu'avantager les plus riches !. Nos hauts fonctionnaires, nos ministres et nos parlementaires, ils sont vraiment déconnectés des réalités et ce, dans bien d'autres domaines, éducation, immigration, emploi, sécurité... !

Dès l'enfance, notre société ne joue plus son rôle : déni d'autorité, déni de justice..., beaucoup de nos enfants ne reçoivent plus l'éducation qu'ils méritent .
Jean Dutourd, l'académicien, il disait : " Démission des parents : action consistant à donner beaucoup d'argent de poche  et peu de gifles."
 
Le Rara Avis et Le Bel Espoir II du Père Michel Jaouen à l’Aber-Wrach, commune de Landéda. 
http://zen49.blogspot.fr/2013/06/jusquou-iront-ils-veritable-scandale-de.html

 

Après avoir puni les familles nombreuses, voilà la Dictature socialiste qui instaure le Collectivisme, ils sont devenus fous ?.

Souvenez-vous, Hollande et le PS veulent mutualiser les dettes des Etats de la zone euro et, maintenant, ils veulent taxer les loyers perçus par les propriétaires !.

Rééquilibrage

«...C'est justement ce favoritisme fiscal que le Conseil d'analyse économique (CAE) entend corriger. Pour ses économistes, les propriétaires habitants bénéficient d'un régime bien plus intéressant que les locataires, et il s'agit de rétablir l'équilibre.»


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